Ecoute-le

Je discutais avec ma fille l’autre jour, et nous sommes parvenues à cette conclusion :

Nous avons toutes et tous, à un moment de notre existence, été viscéralement attachés à notre maman.
La preuve : notre nombril.
L’ombilic.

Grand moment de philosophie mère-fille 🙂

Tous les hommes (et femmes) ont un point commun : ils ont une maman.

C’est un point de ralliement.
Un trait d’union entre nous tous.

Mais cette égalité prend fin justement au moment où l’on coupe le cordon ombilical (physiquement je veux dire, à la naissance).

Après, les uns seront tendrement bercés, tandis que pour d’autres, ce sera bien différent.

Si tu as eu une maman attentive à tes besoins, une maman aimante, parfois parfaitement imparfaite mais aimante, tu fais partie des chanceux.
Tu dois sûrement en avoir conscience. C’est une force dans la vie.

Cela dit, aimante ou pas, nous avons tous été confrontés, un jour ou l’autre, à l’imperfection de notre maman.

Je ne fais pas le procès des mamans (ni des papas).
Si tu es parent, tu le sais : nous faisons du mieux que nous pouvons, avec le meilleur de nous-même, au moment où cela se passe.

Nos parents ont fait pareil. Ou pas.
Mais là n’est pas le propos du jour.

Un autre trait commun à nous, êtres humains, c’est que
pour survivre il a fallu se plier aux désirs
de l’autre, au regard de l’autre
(d’abord les parents ou leurs substituts)

Maman veut que je fasse pipi dans le petit pot
Papa veut que je range mes jouets
… et si je ne le fais pas, et qu’il se
fâche et qu’il ne m’aime plus…
(traduit des ressentis, de l’angoisse
du petit bout de chou que nous avons été !)

et cela a continué…
parfois cela dure encore à l’âge adulte.
Plus avec papa et maman, non,
avec TOUS les autres !

Quelle qu’ait été ta vie, quel qu’ait été l’accueil que tu as reçu à ton jour 1, et tous les autres jours qui ont suivi,

Aujourd’hui, j’ai envie de t’inviter à une démarche d’amour, d’acceptation, de bienveillance envers toi.

Je te propose de t’accueillir avec bienveillance, respect, empathie, ces ingrédients essentiels de l’amour.

Si tu fais le constat que tu n’as pas été aimé.e à la hauteur de ce que tu attendais, si aujourd’hui tu as le sentiment que tu n’es pas aimé.e, je te propose d’être pour toi le papa ou la maman aimante que tu aurais voulu avoir.

C’est possible, et cela fait un bien fou !

Lorsque tu identifies en toi une réaction ‘bizarre’, une sensation de tristesse indéfinie, une colère sans raison, une honte irraisonnée, une peur, une détresse que l’adulte que tu es ne comprend pas.

Pense au petit enfant que tu as été, imagine le petit garçon, la petite fille de 3 ans, 5 ans, que tu étais, et en pensée, prends cet enfant dans tes bras.

Si le petit enfant en toi a peur, si il est triste ou en colère, parle-lui (mentalement) avec beaucoup d’amour et de tendresse, rassure-le, cajole-le, berce-le.
IL EN A TELLEMENT BESOIN.

Tu peux être pour toi la maman ou le papa qui a fait défaut (de temps à autre ou sur toute la ligne).

Tu peux donner à ton enfant intérieur tout ce qui lui a manqué.

Il suffit de visualiser ton enfant intérieur, et d’avoir pour lui l’attitude la plus appropriée, en laissant parler ton cœur, comme tu le ferais pour un petit loulou que tu verrais apeuré ou en pleurs.

Essaie, tu verras les changements qui vont s’opérer en toi.

Il reste toujours une petite partie de nous en sourire, sans attente, elle se contente d’être, elle est l’innocence et la fraîcheur de l’enfant.
C’est notre enfant intérieur.

C’est notre plus merveilleux trésor, et il est caché en nous.

Il tient les clés de ton bonheur si tu les cherches encore.

Garance d’Hauvillers

Si tu le souhaites, nous pouvons t’accompagner vers une vie plus épanouie et riche de sens.
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